La confiance, Kézako ?
En réalité la confiance c’est un pari sur quelqu’un qu’on ne connaît pas complètement. C’est une relation à l’autre qui laisse à penser qu’on peut croire en lui.
On a besoin de deux types de confiance pour avoir envie de travailler (ou de faire quelque chose) avec quelqu’un d’autre :
- la confiance calculée, qui s’appuie sur la fiabilité la compétence (le CV de notre interlocuteur)
- la confiance affective (il a une “bonne tête” je me sens bien avec lui…).
La confiance c’est souvent fragile, c’est toujours délicat, mais c’est absolument essentiel !
Dans les entreprises d’aujourd’hui, cela engendre souvent des problèmes de leadership, de hiérarchie, d’objectifs (qui peuvent changer du jour au lendemain), de managers et de collaborateurs, qui doivent produire des résultats durablement ; et doivent donc avoir confiance dans leur manager.
(mais pas toujours prêt à faire les choses : les jeunes actuels sont des mutants, les seniors sont souvent désabusés)
Il est nécessaire d’être à l’écoute des autres pour susciter de la confiance… En France, c’est souvent compliqué ! Créer de la confiance, c’est donc difficile, mais c’est absolument nécessaire aujourd’hui, pour les raisons suivantes :
- à tout moment tout peut être remis en cause : dans certains secteurs, la concurrence a ainsi été multipliée par 5 en moins de 20 ans ; on a aussi vu l’apparition du capital nomade, qui privilégie le court terme. Ainsi, ce qui se passe à l’autre bout du monde peut avoir des incidences importantes sur votre activité, quel que soit votre secteur d’activité (exemples : les subprimes, les crises pétrolières…). On parle alors “d’effet papillon”. L’équipe doit avoir confiance dans le Dirigeant et dans les autres membres de l’équipe car l’entreprise est susceptible de changer de pied n’importe quand…
- il faut faire très attention à la surinformation ; et ne pas tomber dans l’immobilisme.
- au contraire du Québec par exemple, en France, la société ne se fait plus confiance ; ce qui entraîne une crise entre les “élites” et le “peuple”, comme en matière politique.
- une organisation transversale et la mobilisation de l’intelligence collective nécessitent que les gens aient confiance les uns dans les autres. Dans le cas contraire, la performance attendue ne peut jamais être atteinte.
Si vous voulez en savoir plus sur ce sujet et sur les interventions que nous pouvons vous proposer dans ce cadre (formations, ateliers, accompagnement…), n’hésitez-pas à nous contacter.