Il existe plusieurs types de contrats, qui sont plus ou moins formalisés…

Ainsi, le contrat formel est celui qui a été passé avec le “prescripteur” et avec le “coaché”, qui a essayé de définir clairement ses objectifs (entre 1 et 3 maximum). Cette prestation de coaching doit être une source de clarification et de développement pour le coaché. Dans ce contrat, on décrit de manière succincte les moyens utilisés (qui sont basés sur l’écoute et la prise en compte des besoins du coaché), la durée et la fréquence des séances (en principe, 1 h 30 environ une fois tous les 15 jours), la confidentialité, le coût des séances, les modalités de règlement, les éléments de feed-back prévus…

Le discours du coach par rapport au prescripteur (et au contrat formel) va se situer dans une logique commerciale et financière ; mais il est important de comprendre ce que veut le prescripteur : a-t-il une demande “ouverte” ? Quelles sont ses éventuelles demandes “cachées” ? A ce sujet, il convient de se souvenir qu’il y a toujours une différence entre la commande du prescripteur et la demande du coaché.

Quant au contrat relationnel, c’est celui qui concerne ce qui est dit, mais aussi les non-dits avec le coaché. On est là dans une logique qui est davantage clinique et managériale. Comme je te l’ai déjà expliqué, il ne s’agit pas de faire du “consulting”, mais de faciliter la prise de conscience du coaché à partir d’un travail de fond axé sur l’approche de la personne du coaché au sens psychologique et sociologique des termes, puisque le coaché est aussi un individu (études, choix professionnels…) qui s’inscrit dans une histoire collective (son entreprise, son service, son équipe…).

Un autre exemple de cette pratique du coaching est celle que j’ai vécue récemment dans une PME où les deux principaux Associés m’ont demandé d’intervenir pour débloquer une situation (une sorte de coaching “de sens”…) qui avait trait aux ambitions et aux valeurs de chacun d’eux. Au final, ils se sont aperçus qu’ils n’avaient plus les mêmes valeurs et qu’ils n’étaient plus en phase… Ils ont donc pris la décision de se séparer tout en conservant néanmoins des relations amicales (leurs femmes respectives étaient très amies). D’une situation de départ qui était périlleuse et explosive, nous avons pu dénouer le problème de ces deux Associés qui avaient, chacun, une carte du monde très différente (or, “la carte n’est pas le territoire” comme le démontre la PNL…).

Le coach agit en réalité comme un véritable catalyseur en aidant le coaché à être plus autonome et à se développer… sachant qu’il s’agit d’un processus de grandissement qui ne s’arrête pas.