Pour moi, un processus thérapeutique en cabinet est une relation d’aide qui permet à chaque individu qui entame ce processus, d’atteindre un mieux-être… Et d’avoir (en principe) une vie future

plus heureuse que précédemment. Cette aide prend la forme d’entretiens qui se déroulent en cabinet selon un rythme respectueux de la personne, en veillant notamment à ne pas créer de dépendance vis-à-vis du thérapeute et en suscitant l’autonomie du sujet concerné.

Les psychothérapies (thérapies par la psyché) sont un ensemble de pratiques nées à la fin du XIXème siècle, qui sont notamment issues de la psychanalyse. Ces pratiques représentent l’art de “soigner par l’esprit” des souffrances qui peuvent aussi bien être psychiques que somatiques. Les approches sont nombreuses et correspondent à des références théorico-cliniques qui peuvent parfois sembler contradictoires : psychanalyse, psychologie, thérapie pouvant être plus ou moins longue…

Du fait de l’état de souffrance du patient, la confidentialité et le respect du vécu du client impliquent que le thérapeute “accueille” son client sans jamais le juger. De plus, afin d’éviter toute réaction de fuite de la part du patient dans le processus de soin, l’arrêt de la thérapie est, en principe, déterminé d’un commun accord entre le thérapeute et son client.

Exemple de cas pouvant être traité par un processus thérapeutique : séparation douloureuse des parents alors que le patient était adolescent, sans avoir bénéficier du suivi psychologique dont il aurait eu besoin à une époque où les divorces n’étaient pas encore “normalisés” comme aujourd’hui, pour bien intégrer dans son vécu qu’il n’était pour rien dans l’histoire de la séparation conflictuelle de ses parents ; et que ce n’était parce que ses parents avaient “raté” leur vie commune, qu’il en serait nécessairement de même pour lui dans le futur…

Pour tout coach, il est aussi indispensable d’effectuer un travail “découvrant” sur lui-même, ce qui lui permet de bien comprendre comment il fonctionne, tout en évitant, pour lui et pour son client, différents écueils comme la projection, les résistances…

Cette capacité de retour sur soi, d’auto-analyse et de prise en compte de ses problématiques personnelles, qu’elles soient conscientes ou inconscientes, est une sorte d’éthique du “bien dire”, dont la constitution nécessite impérativement le soutien logistique et humain de quelqu’un d’autre. C’est bien le cas, notamment, du psychothérapeute.

Le minimum vital pour un coach est d’être toujours en accord avec lui-même, avec ses valeurs et avec ses propres convictions. C’est, malheureusement, loin d’être toujours le cas, puisque certaines personnes suivent des formations de coach sans avoir réglé ces pré-requis indispensables !