Si le coaching n’est pas une psychothérapie, tout coaching peut pourtant être thérapeutique… Mais comment ?
Il existe plusieurs approches du coaching :
. Psychanalytique ; c’est le royaume du “pourquoi ?”
. systémique, qui replace le sujet au cœur du collectif
. cognitive ; c’est le rapport entre pensées, émotions et comportements.
Comme vous vous en doutez, il existe des différences significatives entre le coaching et la thérapie. Le coaching est une forme spécifique d’accompagnement des personnes et/ou des équipes. Le coaching s’occupe de la partie émergée de l’iceberg (même s’il demeure attentif à ce qui se passe sous la ligne de flottaison), laissant la partie immergée (le préconscient et l’inconscient) et la résolution des problématiques qu’elle révèle, à d’autres formes d’accompagnement apparentées à la psychothérapie.
Le coaching n’a pas pour objet de “réparer” l’histoire de vie du coaché. Il s’intéresse au vécu de l’individu, au présent et à son évolution souhaitée. Cette relation d’aide se déploie au plus à partir d’un processus d’actualisation de l’histoire du coaché, dans une préparation de son futur ; il ne s’agit en aucun cas de procéder à un retour dans le passé, comme c’est le cas lors d’une thérapie.
Axé sur les progrès et sur l’avenir, le coaching a pour but d’obtenir des résultats rapides, concrets et précis à partir de changements décidés par le coaché lui-même ; grâce à l’intervention du coach, qui l’a aidé dans son développement professionnel et personnel. Le coaching met l’accent sur l’action, la responsabilité et la poursuite d’un objectif jusqu’à sa réalisation réelle. Le coaching consiste donc à définir des objectifs et à générer les changements nécessaires pour atteindre des résultats conformes aux objectifs préalablement définis avec le coaché, dans un espace temps fini, prédéterminé et contractualisé. A l’inverse, on sait toujours quand débute une psychothérapie, on ne sait que rarement quand elle se termine.
La thérapie a pour objectif principal d’apaiser les souffrances, les dysfonctionnements et/ou les conflits qui peuvent affecter une personne ; ou la relation entre plusieurs personnes.
La thérapie permet souvent de résoudre des difficultés, qui remontent plus ou moins loin dans le passé et qui gênent le fonctionnement affectif du patient dans le présent. Elle aide à améliorer le fonctionnement psychologique général du patient, en lui permettant d’appréhender les situations actuelles (de la vie privée ou de la vie professionnelle) de manière plus saine sur le plan émotionnel.
Même s’il est impossible d’annuler la subjectivité de l’expérience vécue par le patient, la thérapie doit permettre l’amélioration de l’état émotionnel et affectif de ce dernier. Mais le thérapeute doit toujours avoir en tête qu’il est lui-même un patient potentiel ; et qu’il n’est pas mieux assuré que ses patients de réussir à substituer ses connaissances à son angoisse.
Afin d’éviter le mélange des genres, il faut souligner les différences de propos et de démarche :
. le coaching s’intéresse au “comment faire… ?”
. la psychothérapie au “pourquoi… ?”